Alors que la métropole chinoise de Shanghai a donné l’autorisation à la firme allemande d’y tester ses voitures autonomes, BMW est le premier constructeur étranger qui a le droit de faire de tels tests sur le territoire chinois.
La conduite autonome primordial dans l’automobile de demain
C’est en effet un des principaux enjeux pour l’avenir de l’automobile et de nombreux constructeurs essaient déjà de placer leurs pions pour en être un acteur majeur. C’est bien évidemment le cas de BMW. Bien que la firme allemande ne souhaite pas concevoir de voiture dépourvue de volant ou de pédales, elle vise tout de même à dominer ce secteur. Cet accord est donc une formidable opportunité pour l’entreprise munichoise de prendre de l’avance sur ses futurs rivaux, mais également pour la Chine, qui rêve d’être la place forte de la conduite autonome.
En effet, Alibaba et Baidu, une boutique en ligne et un moteur de recherche chinois, tablent sur une mise en circulation des voitures autonomes d’ici 3 à 5 ans et réalisent d’importants investissements dans ce sens. De plus, dans un sondage publié par Ford en décembre dernier, 83 % des Chinois sont favorables à ce marché. En comparaison, ils ne sont que 50 % aux États-Unis et encore moins en Europe.
Une autorisation seulement partielle
Bien évidemment, les voitures autonomes de BMW ne pourront pas circuler dans toute la ville de Shanghai, mais seulement sur un tronçon de route de 5,6 kilomètres. Cela s’explique notamment par la forte densité de cette métropole, ce qui fait qu’elle est régulièrement victime d’embouteillages. Mais c’est un accord qui pourrait contenter les deux parties. BMW pourrait en effet tester ses modèles dans les véritables conditions du trafic alors que la Chine enverrait un message fort aux pays qui voudraient la concurrencer sur ce marché. Enfin, veuillez noter que les véhicules concernés sont des BMW Série 7.
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