Quel que soit le sinistre nécessitant une intervention de l’assureur, une démarche administrative est courante à mettre en place dès la constatation de ce dernier.
Déclarer le sinistre
En premier lieu, l’assureur du véhicule concerné doit être prévenu. Il faudra lui fournir le constat d’accident qui est un document indispensable, même lorsqu’il s’agit d’un accident sans tiers, d’un incendie ou d’une dégradation de son véhicule. Il est donc nécessaire de remplir le recto de la page avec soin et en direct du lieu de l’accident. Le verso pourra être complété plus tard. Enfin, si l’autre conducteur impliqué dans le sinistre refuse de signer le constat, il vous faudra relever son identité, celle des témoins et son numéro d’immatriculation. Il peut être utile de prendre des photos des dégâts, des lieux de l’accident et de les joindre au constat.
Les démarches supplémentaires et les principaux délais
Il est généralement conseillé de faire établir un devis estimatif des réparations à effectuer sur le véhicule et le compléter des coordonnées du garage, où ce dernier peut être examiné. L’assureur pourra ainsi diligenter un expert en cas de besoin. Si le sinistre a engendré des blessures, et dans le cas où vous bénéficiez d’une garantie personnelle du conducteur, il faut alors transmettre un certificat médical à l’assureur.
Si votre véhicule a fait l’objet d’un vol, un délai de deux jours ouvrés vous est octroyé pour porter plainte, et faire parvenir le récépissé à la compagnie d’assurance. Les autres types de sinistres ne peuvent n’être déclarés que dans les cinq jours ouvrés.
Les précautions
Il est préférable de ne pas négocier à l’amiable avec l’autre conducteur. En effet, vous ne pourriez pas faire valoir vos droits (il en est de même en cas d’assurance auto résiliée) si les dégâts sont plus importants que ceux constatés sur les lieux. Il faut également attendre l’aval de l’assurance pour faire réparer un véhicule.