Découvrez ce nouvel épicentre secret des échanges de carburant russe qui inquiète toute la Méditerranée

Les récentes manœuvres militaires grecques ont perturbé les transferts clandestins de carburant russe en mer, obligeant ces activités à se déplacer vers de nouveaux lieux secrets. Ces mouvements dissimulés soulèvent des préoccupations croissantes quant à leur impact environnemental et économique. Les données suggèrent que les navires russes évitent les sanctions en utilisant des stratégies sophistiquées pour masquer leurs origines.

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Les manœuvres militaires grecques changent la donne

La région du golfe de Laconie, au sud-est du Péloponnèse en Grèce, servait de point de rencontre privilégié pour les échanges de carburant entre navires. Cependant, des exercices militaires récents ont modifié cette dynamique.

Les autorités grecques ont émis des avis demandant aux navires marchands d’éviter cette zone. Cette action a incité les pétroliers russes à chercher de nouvelles routes pour poursuivre leurs échanges.

Une flotte de l’ombre en action

Moscou a mis en place une flotte de l’ombre pour contourner les restrictions occidentales. Cette flotte se compose de navires dont la propriété est réorganisée via des sociétés écrans, rendant difficile la détection de leurs origines russes.

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Les transferts de navire à navire (STS) sont au cœur de cette stratégie. Ils permettent de brouiller les pistes concernant les produits pétroliers russes, compliquant ainsi le suivi de ces transactions.

Des destinations alternatives émergent

Le déplacement des activités vers de nouveaux lieux a été observé. Les îles de Lesbos et Chios, situées en mer Égée, ont vu une augmentation des transferts de produits pétroliers.

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Environ un million de barils de diesel, de fioul et d’autres produits pétroliers sont échangés chaque mois dans cette région. Ce phénomène alimente des inquiétudes quant aux risques associés à ces activités clandestines.

Risques environnementaux et économiques

Les navires de la flotte de l’ombre sont souvent anciens et éteignent fréquemment leurs systèmes d’identification automatique pendant les transferts. Cela pose des risques pour la sécurité maritime et l’environnement.

Les autorités turques, par exemple, s’inquiètent des dangers que représentent ces opérations pour leurs zones touristiques. La question de l’assurance des navires se pose également, car en cas d’accident, les indemnisations pourraient être compromises.

Un appel à la coopération régionale

Face à ces défis, certains experts appellent à une coopération renforcée entre la Turquie et la Grèce pour lutter contre ces transferts illégaux. Une action conjointe pourrait aider à sécuriser la région et à protéger ses ressources naturelles.

La question reste ouverte : comment les pays concernés pourront-ils s’entendre pour réguler ces activités maritimes tout en préservant leurs intérêts économiques et environnementaux ?

La situation complexe des transferts clandestins de carburant russe soulève des questions cruciales. Les pays de la région pourront-ils trouver un terrain d’entente pour endiguer ce phénomène tout en préservant leur stabilité économique et environnementale ?

Source : Newsweek

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