« Répit temporaire pour BMW » : les modèles fabriqués au Mexique échappent aux taxes US jusqu’en mai, mais après c’est l’inconnu

BMW fait face à un défi majeur avec l’imposition d’un tarif de 25 % sur les véhicules importés du Mexique. En réponse, BMW Amérique du Nord a annoncé un plan de protection des prix pour les modèles produits au Mexique, comme le M2, les 2 Series et 3 Series. Cette décision vise à protéger à la fois les concessionnaires et les clients des hausses de prix immédiates. Cependant, à partir du 1er mai 2025, tout modèle BMW produit au Mexique et arrivant aux États-Unis pourrait subir un droit d’importation total de 27,5 %, augmentant ainsi le coût des véhicules pour les consommateurs américains.

Les défis de production pour les modèles M2 et 2 Series

La nouvelle politique tarifaire pose un problème significatif pour BMW, notamment pour le M2 (G87) et le 2 Series Coupe (G42), qui sont exclusivement fabriqués à l’usine de BMW à San Luis Potosí, au Mexique. Avec l’absence d’autres sites de production pour ces modèles, BMW est confronté à un dilemme stratégique. Les clients américains pourraient être confrontés à des augmentations de prix pour ces modèles axés sur les passionnés, à moins que BMW n’absorbe les coûts supplémentaires. Cependant, absorber ces coûts n’est pas une solution viable à long terme, surtout face à une pression accrue pour réduire les coûts de production et maintenir la compétitivité.

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Une flexibilité limitée pour la 3 Series

La BMW 3 Series (G20 LCI) offre une certaine flexibilité grâce à sa production en double site : au Mexique et à l’usine de Munich en Allemagne. Cette disposition pourrait permettre à BMW de contourner les nouveaux tarifs douaniers. Toutefois, cela reste purement spéculatif, car BMW n’a pas officiellement commenté ces plans. Deux options se présentent : BMW pourrait augmenter la production destinée aux États-Unis à Munich ou rediriger les 3 Series fabriquées au Mexique vers l’Europe, tout en réservant celles fabriquées en Allemagne pour le marché américain. Ce choix dépend largement de la capacité de production de Munich et de la volonté de BMW d’ajuster sa logistique mondiale pour atténuer l’impact tarifaire.

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Un impact potentiel sur l’ensemble de l’industrie

BMW n’est pas le seul constructeur automobile touché par ces tarifs. Des marques telles que Volkswagen, Honda et Toyota, qui possèdent également des sites de production au Mexique, doivent faire face à des coûts croissants et à des perturbations de la chaîne d’approvisionnement. Les constructeurs automobiles doivent décider s’ils vont répercuter les coûts supplémentaires sur les consommateurs, déplacer leur production, ou tenter de négocier des exemptions. Le plan de protection des prix de BMW NA offre un répit temporaire pour les concessionnaires et les acheteurs, mais l’avenir reste incertain. Les mois à venir seront cruciaux pour déterminer si BMW parviendra à ajuster sa production ou si les passionnés devront payer beaucoup plus cher pour des modèles comme le M2 et la 2 Series.

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Tableau des options de production

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Face à une politique commerciale américaine de plus en plus agressive, BMW et d’autres acteurs de l’industrie automobile doivent repenser leurs stratégies de production internationale. La question est de savoir si BMW parviendra à s’adapter rapidement ou si elle sera contrainte de répercuter les coûts sur les consommateurs. Cette situation met en lumière les défis plus larges liés à la dépendance mondiale de la fabrication automobile. Comment les marques pourront-elles naviguer dans ce nouvel environnement commercial tout en maintenant leur compétitivité sur le marché mondial ?

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