La marque bavaroise, spécialiste des véhicules haut de gamme, a publié ses chiffres de ventes pour le premier trimestre 2018. Ils sont en hausse d’1,2 % et lui permettent d’être dans les clous pour remplir son objectif : enregistrer le plus gros bénéfice annuel de son histoire.
Un signe de bonne santé
De lourds investissements dans les domaines des énergies propres et de la conduite connectée n’ont pas empêché le constructeur allemand d’enregistrer un bénéfice net de 2,3 milliards d’euros pour le premier semestre 2018. Ce chiffre leur permet non seulement de battre leur record sur la même période, mais également de devancer les projections de différents analystes interrogés par le fournisseur de services financiers Factset. Ces derniers tablaient en effet sur 2, 16 milliards d’euros.
Ces bénéfices records s’expliquent notamment grâce à l’augmentation des chiffres des ventes de véhicules neufs. Entre janvier et mars, 604 629 unités ont été commandées, ce qui représente une hausse de 3 %. Elle a même été plus importante en Asie, puisque 212 693 voiture s’y sont écoulés, ce qui fait une amélioration de 6,3 % par rapport à l’année dernière.
Tout de même des raisons de s’inquiéter
Même si, pour le moment, tout se passe parfaitement bien pour le constructeur munichois, certains éléments peuvent soulever un peu d’inquiétude. Comme nous vous l’avons indiqué il y a quelques jours, Donald Trump souhaite imposer une taxe sur les véhicules que les États-Unis exportent vers la Chine. En raison de sa forte implantation outre-Atlantique, cela pourrait vite devenir problématique pour BMW. De plus, le scandale du dieselgate pourrait également avoir un impact très négatif pour la marque. Mais, en plus des conséquences qu’elle pourrait avoir sur sa réputation, cette affaire en a également sur le plan économique. La firme allemande a en effet été contrainte de rappeler 12 000 véhicules concernés par ce scandale au mois de février.
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