Dimanche, Timo Glock a porté haut les couleurs de BMW en remportant sur le circuit d’Hockenheim la deuxième course de la saison en DTM, au terme d’une course exceptionnelle. Le public allemand massé dans les tribunes s’est régalé, vibrant comme jamais devant la lutte sans merci qui se déroulait sous leurs yeux. Longtemps le coude à coude entre Glock et Gary Paffett aura été palpitant, les deux pilotes échangeant régulièrement leurs positions en tête de la course. Embarqué dans un duel de haut vol, l’Allemand a fini par prendre le meilleur sur le Britannique pour décrocher devant les siens son cinquième succès en carrière dans le Championnat DTM après une course passionnante dont les fans se souviendront longtemps.
Un week-end de folie
Les voitures n’ont en effet pas été ménagées, et ce, pour le plus grand bonheur des spectateurs, en émoi devant ce suspense haletant. Si comme nos champions vous avez l’habitude de mettre vos freins à rude épreuve, vous pouvez trouver des pièces de remplacement à bas prix sur Internet, par exemple ici. Les pilotes chevronnés, eux, ont la chance de pouvoir bénéficier du travail de tout un team prêt à déceler la moindre petite faille mécanique, mais dans la vie de tous les jours, il faut également être vigilant quant à l’usure de sa monture. Il est notamment recommandé de faire contrôler ses plaquettes de frein, car un défaut du système de freinage peut avoir des conséquences dramatiques. Simple question de sécurité donc. Les crânes et les freins, justement, ont en tout cas bel et bien chauffé sur le Hockenheimring de Baden-Württemberg, tant la bataille a fait rage, ce qui donne encore un peu plus de panache à ce joli triomphe, accueilli comme il se doit.
« C’était la course la plus cool de ma vie ! », a ainsi hurlé Timo Glock dans la radio de sa BMW M4 DTM en franchissant la ligne d’arrivée. Grâce à ce joli succès, le pilote germanique fait même coup double, puisqu’il s’empare également de la tête du classement général après deux épreuves. À 36 ans, l’ancien pilote de Formule 1 semble être dans la forme de sa vie après avoir réalisé un week-end de folie. Troisième sur la grille de départ et à l’arrivée de la première course le samedi, le coureur BMW a ensuite signé la pole et la victoire le dimanche. Avec 44 points au compteur, il devance ainsi d’une unité la légende Gary Paffett, champion DTM en 2005 et quatre fois 2ème. Vainqueur de la course inaugurale de la saison, l’Anglais a finalement dû se contenter de la troisième marche du podium, dépassé dans le dernier tour par un autre Allemand : Mike Rockenfeller. La veille, c’est l’Autrichien Lucas Auer qui s’était intercalé.
« Une course folle et une incroyable bataille »
« C’était de la pure course, j’ai vraiment dû faire abstraction de tout pour rester concentré, je n’ai eu aucun moment de répit pour me relâcher. Ce qui est typique du DTM. C’était la meilleure course de ma carrière et j’en ai couru un paquet pourtant ! », s’enjouait Glock à l’issue de ce grand moment de sport. Même son de cloche chez Rockenfeller, qui était aux premières loges avant de venir chiper la deuxième place. « C’était une course folle et une incroyable bataille, à la limite. Je me suis battu jusqu’au dernier souffle et tout a été réglo. C’était une joie fantastique ! », s’enthousiasmait le Champion DTM 2013.
Les deux autres pilotes BMW du Team RMG ont, eux, connu moins de réussite. Malgré une belle deuxième place sur la grille le samedi, le compatriote de Glock, Marco Wittmann, a dû ensuite se contenter de deux 11e place en courses, alors que le Brésilien Augusto Farfus fait 15e et 10e. Vainqueur du général en 2017, René Rast a, lui aussi, connu un week-end bien décevant. Le champion en titre n’a pu faire mieux qu’une neuvième place lors de la première course, puis qu’une septième position le lendemain. A noter la belle 5ème place de Loïc Duval le dimanche. Le Français, qui dispute là sa deuxième saison en Deutsche Tourenwagen Masters, fut notamment vainqueur des 24 Heures du Mans en 2013.
Timo Glock en est pour sa part à sa sixième saison DTM et il n’a jamais paru aussi fort. Lui dont le meilleur classement général fut la 7ème place acquise l’an passé. Mais avant de rejoindre ce championnat, le pilote allemand s’était illustré dans d’autres disciplines par le passé. En GP2 Series par exemple, où il avait remporté le titre en 2007, puis en Formule 1, où il a tout de même signé trois podiums en 2008 et 2009. C’était lors des Grand Prix de Hongrie, de Malaisie et de Singapour et sous les couleurs de Panasonic Toyota Racing. Aujourd’hui, le coureur automobile, qui tient son prénom de l’admiration que son père éprouvait pour Timo Salonen, ancien pilote de rallye finlandais, semble paré pour jouer les premiers rôles. Tant mieux pour BMW !