Il y a quelques jours, Harald Krüger s’est exprimé sur les fondements de la stratégie de BMW pour continuer ses bonnes ventes. Le constructeur munichois a en effet réalisé près de 9 milliards d’euros de bénéfices en 2017. Voici les principaux enseignements qu’on peut en tirer.
Garder la même position
Depuis de nombreuses années, BMW est un constructeur associé au luxe et au haut de gamme. Bien évidemment, l’entreprise allemande veut rester dans ce secteur, qu’elle trouve très cohérent avec les différents constructeurs qui composent sa marque. Elle compte également continuer à se tourner vers l’extérieur et ne pas être dépendante du marché allemand. Pour information, 90 % de ses ventes sont réalisées à l’étranger. Enfin, elle ne s’arrêtera pas de miser sur l’innovation. Pour preuve, elle a programmé 20 nouveautés ou restylages pour 2018 tout en projetant d’investir 7 milliards d’euros dans la recherche et le développement.
Favoriser le développement de la conduite autonome
Si la firme munichoise a déjà affirmé sa volonté de conserver les volants et les pédaliers dans ses voitures autonomes, elle souhaite tout de même être un des principaux acteurs de ce marché. Pour y parvenir, un campus dédié ouvrira à proximité de Munich. De plus, elle compte poursuivre sa campagne de formation de ses collaborateurs. Pour information, c’est un pôle dans lequel elle a dépensé 2,5 milliards d’euros depuis 2009.
Ne pas enterrer le diesel
S’il est bien conscient que l’avenir de l’automobile passe par les carburants propres, Harald Krüger considère tout de même que le diesel peut revenir à la charge dans les prochaines années. Il explique également que 80 % de l’électricité qui sera utilisé par la firme allemande proviendra d’énergies renouvelables tout en rappelant qu’elle est pour le moment dans les clous par rapport aux normes européennes et que ce sera le cas pour celles du monde entier en 2020.